1914-1918
Situation des combats dans notre région en août 1914
Combats de Lobbes
Ce secteur a été relativement épargné jusqu’au 23, ce qui explique que le C.A. se trouve encore le long de la Sambre.
Ce C.A. doit défendre la ligne Ham-sur-Heure - Gozée - Thuin sans s’engager dans la vallée de la Sambre. La 36e division tient cette ligne et doit maintenir la liaison avec le 3e C.A. tout en gardant les ponts de Fontaine-Valmont et de Lobbes. La brigade Hollender lui est provisoirement adjointe et se reconstitue dans la région de Biercée. La 35e division est en réserve au sud du bois de Fontaine-Valmont, prête à prolonger la 35e à l’ouest.
69e division de réserve est vers Montignies-Saint-Christophe et doit rejoindre la gauche du 18e C.A.
11h :
Les Allemands dessinent une attaque sur le pont de Lobbes. Le général de Mas-Latrie prescrit une contre-attaque de la 35e division au nord est de Leers-et-Fosteau si les Allemands prennent position sur la rive droite.
Le pont de Lobbes est enlevé vers 13h à la brigade Hollender et de vifs combats s’engagent sur tout le front de la 36e division. Gozée est chaudement disputé et les Allemands progressent lentement.
19h :
Après une vive canonnade, une offensive se produit et Gozée et Marbaix sont pris et la liaison avec le 3e C.A. Le 18e C.A. continue toutefois à tenir Biesme et Thuin. Le pont de Fontaine-Valmont, un instant perdu, est repris.
21h :
Le combat se ralentit. A minuit, la 36e division est dans la région de Thuillies - Strée ; la 35e autour de Leers-et-Fosteau, la 11e brigade vers Ragnies.
Pour conserver l’unité du front, les troupes reçoivent l’ordre de se retirer légèrement, la droite vers Clermont, en liaison avec le 3e C.A. qui s’est porté sur Walcourt. La 35e division reste vers Ragnies - Thuillies, la 36e va vers Beaumont. A gauche, le groupe des divisions de réserve tient la Sambre, sa droite à Hautes-Wihéries.
Le lundi 24 août à l’aube, la 76e brigade d’infanterie française se repliera en douce à Clermont. Après avoir passé la nuit et la matinée aux environs de La Botte, la 75e brigade d’infanterie ira la rejoindre vers 14 heures, tandis que la 69e brigade ira occuper Silenrieux (123e régiment d’infanterie) et Walcourt
Août 1914
Les procédés des troupes allemandes ... On dit nous ne savons pas si le principe est vrai, mais il est vérifié par l'événement qu'une maison délaissée est considérée par les allemands comme appartenant de droit à l'armée envahissante, et que celle ci pouvait en disposer comme de sa propriété. Il faut avouer que ce principe est extrêmement commode. C'est sans doute en vertu de cette doctrine qu'avant le sac de Louvain, les Allemands firent évacuer les maisons par les civils et qu'ensuite, systématiquement, ils chargèrent sur des convois de chariots, les meubles et les objets d'art abandonnés pour les transporter Dieu sait où. La même méthode fut observée dans tout le pays de Charleroi. Citerons nous des exemples ? A CHASTRES, ROGNEE, CASTILLON, LANEFFE, GOURDINNE, SOMZEE bornons nous à ces villages les portes de toutes les maisons désertées et, dans ces habitations, les portes de toutes les chambres furent enfoncées, et tous les objets qui leur convenaient enlevés par ces doux immigrants : le vin, la bière, le linge, les liqueurs, les vivres, les vêtements, les montres, les réveils transportables, l'argenterie tout fut pillé et saccagé. Les poules qu'on a pu saisir furent tuées ; les vaches et les cochons accaparés pour les besoins de l'armée, sans qu'on ait laissé de bons de réquisition. Les habitants, en rentrant chez eux après la bataille, ou après l'invasion, n'ont plus retrouvé qu'une maison vide et complètement dévalisée. On comprendrait à la rigueur qu'une armée envahissante se livre au vol et au pillage ; il faut bien que les soldats soient nourris ; et l'on excuse volontiers les excès inévitables qui accompagnent les réquisitions de vivres. Mais le pillage et le vol, organisés par l'armée allemande , furent si universels, que les officiers euxmêmes ont dû en être complices et responsables. Cette méthode, en tout cas, enlève aux allemands le droit de se déclarer supérieurs, et de mettre audessus de celle des autres nations leur conception du respect de la propriété. Mais le vol et le pillage ne sont pas bornés au strict nécessaire ; les Français, eux aussi, ont pillé, mais leur manière restait correcte, ils prenaient l'indispensable, et ne volaient ni ne détruisaient l'utile ou l'accessoire. Les allemands faisaient main basse sur tout ce qui pouvait leur convenir. Dans la région de l'élevage des chevaux, ils emmenèrent et transportèrent sans doute en Allemagne les plus beaux chevaux reproducteurs. Ici encore, ils procédèrent avec toute la rigueur de la méthode scientifique : les chevaux, juments et étalons, étaient triés avec une compétence de connaisseurs. Les haras de M. Andouche, de M. Legrand, de M. Loseau, du Fosteau et de plusieurs grands fermiers de la région de CASTILLON, CLERMONT, PRY furent dégarnis de leurs sujets les plus précieux.
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La couque scolaire à l’école de Clermont durant la Première Guerre mondiale
Soldats de Clermont mort pour la patrie
monument de l'athénée de Beaumont à ses anciens élèves mort pour la patrie
*Capitaine Luc Dupuis tué à Saint Georges le 12 mars 1918.
Naissance: Clermont-lez-Walcourt, le 10-08-1892
Décès: Sint-Joris (Nieuwpoort), le 12-03-1918
Grade - Régiment: - 2de Grenadiers Capitaine en second. Ordre de Léopold; Croix de Guerre. Après une participation active aux opérations sur le front, tomba héroïquement en montant à l'assaut d'une tranchée ennemie à Saint-Georges devant Nieuport (Sint-Joris (Nieuwpoort), le 12 mars 1918 . Première inhumation: De Panne (La Panne)
cimetière militaire "Duinhoek", tombe n° B 3/19. Date d'inhumation: 15 mars 1918
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*Soldat Léon Monet tué à Caeskerke le 15 octobre 1917.
MONET Léon Camille Joseph
Né à Clermont le 27-101890 et décès caeskerke le 15-10-1917
Grade - Régiment: Soldat de 2ème classe - 2de Ligne
Milicien 1910. Heure de décès: 10h00'. Première inhumation: Steenkerke (Steenkerque)tombe n° 250. Date d'inhumation: 18 octobre 1917 à 10h00
*Soldat Léopold Bedoret tué à Saint Jaques Capelle lez dixmude le 7 mai 1915.
Naissance: Clermont, le 05-04-1895-
Décès: Sint-Jacobs-Kapelle le 07-05-1915
Grade - Regiment : Soldat de 2ème classe - 7de Ligne
Volontaire de guerre. Première inhumation: Sint-Jacobs-Kapelle, cimetière, côté gauche, tombe n° 1440. Date d'inhumation: 7 mai 1915
En 2009 reposait à De Panne (La Panne), cimetière militaire belge, tombe n° P-82
Son nom figure également sur le monument aux Morts de Fumal dans la province de Liège.
*Soldat Charles Lien tué à Langemarck le 8 août 1918.
*Soldat Léon Mouthuy tué à Armentière (France) le 14 août 1915.
Ma vie avant la guerre
Lieu de naissance: Strée
Domicile: Clermont
Nom du père: Pierre
Nom de la mère: ROULET Josephine
Marié(e) à: LONGFILS Zoe
Ma carrière militaire
Date du décès: 14/08/1915
Cause du décès: tombé au champs d'honneur
Lieu du décès: Armentières (F)
Date entrée en service: 01/01/1900
Grade et qualification: : Soldat Premier Classe mil 1900
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